L'Eden - 1861- Papier peint panoramique

Une vision paradisiaque de la nature, où se côtoient palmiers et plantes des régions froides. Une vision idyllique et fantasmée d’une époque ou les découvertes botaniques alimentaient l’imaginaire. On retrouve notamment la rose, la « gloire de Dijon » élément phare de la composition devant un palmier et un effet de profondeur en arrière plan.
La finesse du dessin et la richesse des couleurs rend le panoramique Eden d’une singulière modernité, qui lui permet de s’intégrer parfaitement dans des intérieurs actuels.

Ce décor, réalisé initialement pour des maisons bourgeoises, faisait instantanément rentrer l’exotisme et la nature au sein d’intérieurs richement décorés par ailleurs . Au milieu du 19eme siècle, la mode de la décoration d’intérieur était aux « pièces-jardins » et fleuries, presque féériques. sans rechercher l’exactitude mais l’immersion la plus complete, la nature était représenté dans son état brut, et sans présence humaine.

Ce décor de paradis terrestre efface les distances et les saisons, puisqu'il fait cohabiter sous nos yeux des plantes de continents et de saisonalités différents : palmiers, chênes, cèdres, bégonias, hortensia du Japon, bleuets, roses, fleurs de citrouilles...
Le paysage de ce décor nous transporte dans un monde luxuriant et hors du temps, où toutes les saisons et toutes les régions du globe se rejoignent pour exploser dans un paysage onirique de multiples plantes sur fond de rivière et de montagnes lointaines

L'Eden fut peint par Louis Jospeh Fuchs (1814-1888), en 1861. Le panorama original était d’une hauteur de 300 cm et composé de 23 lès.
Ce décor comportait initialement 1099 couleurs et nécessita 3642 planches de bois gravées, un record jamais égalé ! Ce fut une prouesse technique pour l'époque et la qualité de ce décor ne s'est jamais démentie au cours du temps.
La version restaurée par Papiers de Paris propose ce décor en couleur originale, couleur « pastel », couleur « chaudes » et  couleurs « antique ».

En 1851, Jules Desfossé (1816-1891) fonde la manufacture qui porte son nom par le rachat de la maison Mader Vve et Fils aîné, dont il était directeur commercial depuis 1847. Il se constitue un véritable empire dans l'art du papier peint à la fois par une politique d'acquisitions de planches d'impression et par la commande de modèles à des artistes contemporains. En 1863, la manufacture prend le nom de Desfossé et Karth, par l'association de Jules Desfossé et d'Hippolyte Karth.

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